<
>
Retour à la liste

Revue de l'énergie (La) - N° 633, septembre-octobre 2016


broché      19 x 26 cm      86 pages
Date de publication : Décembre 2016
Revues : Revue de l'énergie (La)

Version papier
0 €
Ajouter au panier Epuisé
Version numérique
Ajouter au panier   Ajouter au panier   40 €


Le plan climat mondial suspendu aux décisions de Donald Trump ?

Même si le président élu Donald Trump est réputé imprévisible, ce fut quand même une surprise que l’annonce de la nomination – encore soumise à l’accord du Sénat – de Rex Tillerson, CEO d’ExxonMobil, à la tête du State Department américain.

Les medias ont mis en exergue les motifs supposés de cette nomination : l’ami de Poutine, le bon connaisseur de la Russie depuis 20 ans, un manager accompli… mais sans expérience politique. On peut toutefois imaginer que la direction d’un mastodonte tel qu’ExxonMobil nécessite pour réussir un certain sens politique et l’on se doute que l’homme n’est pas sans talent.

Contrairement à d’autres futurs membres de l’équipe Trump à la Maison Blanche tels que Scott Pruitt, pressenti à l’EPA (Agence américaine de protection de l’environnement), ou Harold Hamm (CEO de Continental Resources) potentiel Secrétaire à l’Énergie – et accessoirement 60ème fortune mondiale – Tillerson ne nie pas le réchauffement climatique mais estime que seul le progrès technologique permet de le contenir. En revanche, il s’est élevé contre la réduction de l’exploitation des hydrocarbures fossiles. Au contraire, il n’a pas cessé de faire du lobbying au Congrès pour l’ouverture de permis de forage dans les eaux glacées de l’Arctique et en Alaska, où sa société est déjà très présente.

Pour financer les recherches destinées à contenir le réchauffement, il préconisait bien avant cette élection présidentielle, d’instaurer une taxe carbone à l’instar de celle que réclamaient d’ailleurs les autres grands pétroliers européens comme, par exemple, Total.

Sur ce point, Tillerson a d’ailleurs fait école aux USA, plusieurs managers indépendants de l’industrie l’ayant suivi sur cette voie à l’image de Scott Sheffield (Pioneer National Resources) avec la conviction affirmée que seul le progrès technologique est susceptible de sauver la planète et accélérer le développement des pays émergents grâce au pétrole.

On saura très rapidement si le Congrès américain, à majorité républicaine, acceptera de suivre sur ce terrain les pétroliers qui entourent désormais le nouvel exécutif ou, au contraire, s’il poussera à la dérégulation et à l’exploration à outrance, mettant ainsi en péril l’Accord de Paris signé voici un an dans le cadre de la COP21 et ratifié depuis par une majorité de pays dont les États-Unis.


Table des matières :


Pétrole
. Après l’accord de l’OPEP, un nouveau paradigme pour le marché, Olivier Appert

Analyses
. Le Gaz Naturel Liquéfié américain à même de concurrencer à terme les marchés gaziers russes, Philippe A. Charlez
. Smart Grids : quels impacts sur les acteurs du marché de l’énergie, Julien Colette, Anne Humbert et Mohamed Lahjibi
. La pénétration à grande échelle des ENR dans les marchés électriques. La perte de repère des évaluations économiques, Dominique Finon
. Y-a-t-il un banquier pour sauver le climat ? Emmanuelle Hache, Déborah Leboullenger

Points de vue
. La saga du diesel : le temps du déclin est arrivé, Jean-Pierre Legalland
. Charbon : l’agonie sera longue, Pierre Le Roy

Chronique juridique
. Catherine Roche et Marie-Béatrice Lahorgue

Profil énergétique
. Egypte

Numéros de la même revue
Ouvrages du même thème
Géopolitique de l'énergie Géopolitique de l'énergie
Septembre 2009
FAVENNEC Jean-Pierre
Ajouter au panier Ajouter au panier
50 €